Entrées en application le 1er août 2012, les nouvelles règles de l’Union européenne en matière de traitement des vignes et de vinification bio s’appliquent de façon harmonisée dans l’ensemble des pays européens.
Ici, le cahier des charges prohibe globalement l'utilisation d'engrais, de produits phytosanitaires de synthèse et de produits chimiques. Le sucre, l’alcool et le moût concentré rectifié doivent être 100 % certifiés bio. La désalcoolisation, l’électrodialyse et le chauffage supérieur à 70 °C sont interdits. Les additifs doivent, dans la majeure partie des cas, justifier d’un label bio. Les niveaux de soufre et de cuivre sont restreints. Attention, la mention « Vin issu de raisins de l’agriculture biologique » ne certifiant que les raisins n’a plus cours depuis le millésime 2012, et il faut observer un délai de trois ans pour obtenir la certification bio. Durant ce laps de temps, le vignoble est réputé « en conversion bio ».
Conformément au règlement (CE) 834/2007, le contrôle et la certification sont réalisés en France par des organismes certificateurs indépendants agréés par l’INAO. Le contrôle annuel obligatoire porte sur l’élaboration du vin, de la transformation jusqu’au conditionnement. Les producteurs de vin label AB se soumettent aux contrôles de l’un des organismes accrédités : Agrocert, Alpes Contrôles, Bureau Veritas Certification, Certipaq Bio, Certis, Certisud, Écocert, Qualisud et Biotek Agriculture.
La mention « Vin sans sulfites ajoutés » peut figurer sur l’étiquette, dès lors qu’aucun sulfite n’a été utilisé dans la fabrication du vin. Si les teneurs en sulfites sont supérieures à 10 mg/l, la mention « Contient des sulfites » est obligatoire.